Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle. (Jn 3.16, Semeur 2015) Un blog proposé par Jérôme CHAMBRON alias Zénas Nomikos (Tite 3.13). Pour faire une recherche sur écran par mot : presser sur votre clavier la touche Ctrl et taper la touche F puis taper votre mot dans la petite fenêtre située au haut à droite de votre écran, puis Entrée pour faire défiler.
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mardi 30 juillet 2024
lundi 29 juillet 2024
La théologie au sens étroit ou la doctrine de Dieu, du Dieu tri-unitaire
§ 1 . Considérations générales
Sur l'importance de la théologie au sens étroit, voici une citation tirée du Catéchisme de l'Eglise catholique au paragraphe 234 :
« Le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne. Il est le mystère de Dieu en Lui-même. Il est donc la source de tous les autres mystères de la foi ; il est la lumière qui les illumine. Il est l’enseignement le plus fondamental et essentiel dans la " hiérarchie des vérités de foi " (DCG 43). " Toute l’histoire du salut n’est autre que l’histoire de la voie et des moyens par lesquels le Dieu vrai et unique, Père, Fils et Saint-Esprit, se révèle, se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché " (DCG 47). »
Dieu est « bienheureux », (makarios) (1 Tm 1.11 et 6.15).
« Dieu est amour » (1 Jn 4.8,16) mais l'amour n'est pas Dieu. Dieu est une personne ou plutôt trois personnes, mais l'amour est une vertu et une qualité portée par les trois personnes de la trinité ou tri-unité.
Dieu est « trois fois saint ». Il n'a aucune complicité avec le mal dont il a une sainte horreur.
Dieu n'a pas de commencement. Il existe et vit depuis l'éternité passée et pour l'éternité à venir. D'une certaine manière, on peut dire que Dieu est « plus réel que notre réalité ».
Dieu ne se prouve pas par la raison humaine. L'homme ne peut pas démontrer que Dieu existe ou qu'il n'existe pas car le fini ne peut pas comprendre totalement l'infini.
L'homme peut inventer des arguments qui font présumer que Dieu existe mais aucun argument ne peut être absolument convaincant car Dieu est au-delà de la raison humaine, Dieu dépasse l'homme de façon totale, radicale et absolue. Dieu n'est pas démontrable ni négativement ni positivement.
Dieu est trois personnes (Mt 28.19) de nature divine, d'une seule nature divine (Mc 12.29 s.). Par exemple, il existe des milliards de personnes humaines mais il existe trois personnes divines.
Remarquons ici qu'un tel Dieu ne peut pas être le fruit de l'imagination humaine individuelle ou collective.
Par personne ou subsistance ou hypostase (grec), il faut entendre un sujet doué d'intelligence, de volonté, d'émotions, de sentiments, de conscience morale et existentielle.
Les trois personnes divines sont appelées, dans la Bible, nommément le Père (P), le Fils (F) et le Saint-Esprit (SE).
Dieu est esprit et donc il n'est pas fait d'atomes, il est immatériel, intangible et invisible.
Par nature ou substance ou ousia (grec) divine il faut comprendre les attributs tels que l'éternité, l'illimité/infini, l'omniscience, l'omniprésence, l'omnipotence, l'amour, la sainteté, le génie, la créativité, la justice, la bonté, la perfection absolue, la richesse par exemple.
La nature divine portée par les trois personnes comprend l'éternité dans le passé, dans le présent et dans le futur. Dieu est depuis toujours et pour toujours. Ainsi, Dieu n'est pas soumis au temps mais il l'a créé et il le maîtrise. Le temps est une idée de Dieu, il a créé l'éternel présent et le temps qui passe qui se décompte en fractions de temps telles les secondes, les minutes et les heures. Dieu est à la fois hors du temps et dans le temps, dans l'éternel présent comme dans le temps qui passe, le temps fractionnable.
Par nature encore, Dieu est souverain, totalement, absolument, radicalement bon, parfait, juste etc.
Dieu a aussi inventé le hasard qu'il domine et maîtrise dans son infinie souveraineté. Par exemple, Dieu connaît de toute éternité le résultat lorsqu'on lance les dés ou qu'on fait tourner une roue de casino, il connaît d'avance les résultats des jeux de hasards. C'est en ce sens qu'on peut dire qu'il n'y a pas de hasard pour Dieu, il n'est pas limité ni dépassé par le hasard qu'il maîtrise de la façon la plus absolue.
Les trois personnes divines sont distinctes ce qui leur permet d'être en relation en tant que sujets distincts.
L'amour circule entre les trois personnes du Dieu Trinitaire ou plutôt Tri-Unitaire, Tri-Un : trois quant aux personnes et un quant à la nature. Ainsi, les trois personnes divines échangent et partagent entre elles la joie, la transparence, la complicité, l'harmonie, la connaissance, la science, la créativité, l'inventivité, le bonheur, le bien-être, l'épanouissement, le plaisir, la nouveauté etc. Il n'y a donc pas de tensions entre les trois personnes divines ni non plus de conflits ou de contradictions. Ainsi, Dieu combine amour, justice et grâce. Par exemple, il n'y a pas de tension et encore moins d'opposition entre son amour et sa justice.
Ainsi :
le P aime le F, le F aime le P
le P aime le SE, le SE aime le P
le F aime le SE et le SE aime le F
Dieu maîtrise parfaitement ses émotions et n'est jamais dominé par elles. Il peut être triste à cause du mal mais il maîtrise sa tristesse, il ne sombre jamais dans la dépression, la dévalorisation de l'image de soi etc Ainsi Dieu est parfaitement équilibré, sans aucune maladie, sans aucun dysfonctionnement. Ainsi, il peut ressentir de la colère face au mal mais il ne va pas anéantir sa création sur un coup de colère parce qu'il la maîtrise. Il n'y a pas de tensions émotionnelles en Dieu, tout est parfaitement harmonieux en lui.
Les trois personnes étant entièrement Dieu pour chacune d'entre elles, on les distingue par leurs relations entre elles trois.
§ 2 . Considérations spéciales
Il y a un seul Dieu. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le SE est Dieu.
Pourtant le Père n’est pas le Fils, le Fils n’est pas l’Esprit et l’Esprit n’est pas le Père.
Le Père, le Fils, le St Esprit sont dans cet ordre.
Le Fils procède du Père, Le St Esprit procède du Père et du Fils.
Plus techniquement, sur la Trinité on distingue traditionnellement 1) la Trinité ontologique et 2) la Trinité économique.
1) La Trinité ontologique ou opera divisa ou opera ad intra (ou oeuvres accomplies vers l'intérieur) est relative à l'être, de ontos en grec, l'être. On parle ainsi de trois personnes (distinctes) de nature divine. Le Père est esprit, l'Esprit est esprit et Jésus est esprit et corps spirituel (depuis sa résurrection), pneumatique c'est à dire rempli de l'Esprit-Saint. Au sein de la Trinité, Jésus est pleinement divin et pleinement humain, les deux natures étant distinctes mais sans confusion ni altération. Ainsi, Jésus a une volonté humaine et une volonté divine contrairement à l'hérésie monothélite qui enseignait deux natures mais une seule volonté ce qui amenait à confondre les deux natures qui sont unies en lui mais distinctement et sans confusion ni altération.
Ainsi, le Père n'est pas le Fils, le Saint-Esprit (SE) n'est pas le Père ni le Fils, ils sont distincts. La nature divine se caractérise par l'omniscience, l'omnipotence et l'omniprésence plus l'éternité passée et future (l'homme est éternel dans le futur uniquement car il a un commencement contrairement à Dieu qui n'a pas de commencement).
Chaque personne porte la nature divine.
- Paternité : le Père engendre le Fils. Le Père est innascible (du latin nascere, naître) : il ne procède de personne avant lui, il n'est pas engendré. Il ne procède de personne.
- Filiation : le Fils est engendré du Père
- Spiration : relation du Père et du Fils au Saint-Esprit, vue du côté du Père et du Fils. Père et Fils spirent le SE
- Procession : le SE procède du Père et du Fils (Jn 15.26)
Le Fils est éternellement engendré du Père, le Père n'est pas engendré. Le Fils n'est pas créé par le Père sinon le Christ serait une créature.
2) La Trinité économique ou opera indivisa ou opera ad extra (ou oeuvres accomplies vers l'extérieur) est relative aux relations et aux actions, aux rôles de chaque personne de la Tri-Unité. Le Père est hiérarchiquement supérieur au Fils qui lui est subordonné en ce qu'il est envoyé sur terre sur ordre du Père et le Fils a obéi jusqu'à la mort de la croix. L'amour circule entre les trois personnes et ainsi le Dieu chrétien s'autosuffit (aséité) totalement parcequ'il y a circumincession (compénétration parce que de même nature mais sans confusion de personnes qui restent distinctes les unes par rapport aux autres) et périchorèses des personnes divines qui s'aiment toutes mutuellement, l'amour se donne, s'échange et circule entre les trois personnes qui sont chacune un centre de conscience, un « je » qui parle à un « tu » dans un certain ordre hiérarchique, articulé et harmonieux (Jean chapitres 14 à 16).
- Le Fils prie pour nous le Père, le SE prie au travers de nous le Père
Jésus est sous les projecteurs durant la dispensation de la grâce, le SE oriente les projecteurs sur Jésus.
Vis-à-vis des humains, le Père envoie le Fils et le Fils envoie le Saint-Esprit.
En sens inverse, le Saint-Esprit révèle le Fils qui lui-même révèle le Père.
Jésus-Christ a accompli le salut objectif, extérieur au croyant et le Saint-Esprit accomplit le salut subjectif, intérieur au croyant, il applique le salut christique à l'intérieur du croyant : Ez 36.26 :
Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau, j’enlèverai de votre être votre cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair.
Pour résumer et récapituler, on a la Trinité ou Tri-Unité ontologique (a) relative à l'être de Dieu et la Trinité ou Tri-Unité économique (b) relative aux relations de Dieu avec sa création.
a . La Trinité ontologique ou opera ad intra : le P engendre le F, le SE procède du P et du F, le P et le F spirent le SE, les 3 personnes (= chaque personne est un centre de conscience, un « je » qui parle à un « tu ») s'aiment mutuellement, l'amour circule entre les trois personnes divines.
b . La Trinité économique ou opera ad extra : le P envoie le F sur terre, le P et le F envoient le SE sur terre, le SE habite le croyant, le P choisit/élit le croyant, le F justifie le croyant, le SE régénère/sanctifie le croyant. Économiquement, la trinité est une communauté hiérarchique : monarchie du P, économiquement/hiérarchiquement le F est subordonné au P, le SE est subordonné au P et au F.
En conclusion, quand on parle de Dieu, on est toujours dans l’analogie1, jamais dans un langage tout à fait juste, puisque notre langage est humain. On ne peut comprendre Dieu que par analogie, tout en ayant conscience des limites, de l’imprécision de ce langage. L’analogie, à la fois ressemblance et différence, c’est le juste milieu entre l’univocité et l’équivocité.
Comme l’a dit l’abbé Monchanin (XXème siècle), Dieu est tout autre qu’un autre ; il est absolument transcendant.
Pour aller plus loin, thèmes complémentaires : la doctrine des appropriations, la périchorèse (grec)/circumincession (latin) ou compénétration des personnes divines, le filioque, les attributs de Dieu etc
1. L'analogie est la ressemblance plus ou moins vague et lointaine.
Pour prolonger la réflexion : une vidéo de 22 minutes du dogmaticien Jacques Nussbaumer :
La prière ou la vie de l'Esprit
La prière s'adresse au Père, par le Fils et avec le secours du Saint-Esprit.
Prier le Saint-Esprit est théologiquement correct car l'Esprit-Saint est Dieu et il reçoit même adoration que le Père et le Fils.
Cependant, l'usage biblique est de prier Jésus-Christ mais surtout le Père : quand Jésus enseigne à ses disciples comment prier il dit : « Père » (Lc 11.2) ou encore, « Notre Père » (Mt 6.9).
Une courte vidéo à ce sujet par le Docteur en théologie Alain NISUS :
https://www.youtube.com/watch?v=BZOxIjec5E4&t=11s
La prière doit être quotidienne, le matin ou le soir.
La prière quotidienne permet la croissance spirituelle du croyant qui tend vers la sanctification et la perfection (Mt 5.48) à l'image de Dieu qui est trois fois saint. Sur ce, il convient de rappeler que la perfection n'est pas de ce monde.
La prière, donc, commence par une courte demande à Dieu pour faire silence afin d'écouter sa voix.
« Seigneur, aide-moi à faire silence pour écouter ta voix. »
Elle est suivie d'une lecture d'un paragraphe de la Bible.
Par exemple, pour chaque jour, un paragraphe dans la Bible du Semeur 2015. On peut lire au hasard un paragraphe dans chaque livre biblique : le premier jour on lit une péricope dans la Genèse, le lendemain on lit un paragraphe au hasard dans le livre de l'Exode, le jour suivant dans le livre du Lévitique etc jusqu'à l'Apocalypse puis on recommence dans la Genèse, puis dans Exode etc.
Cette lecture (ne pas hésiter à lire et relire plusieurs fois le passage biblique) doit servir de tremplain pour la prière pour moi et mes besoins. Cela se fait par associations d'idées, ou si je suis frappé par un mot du texte ou une phrase ou une idée. On peut aussi mentaliser, avec ses cinq sens, des scènes des évangiles ou d'autres récits de l'Ancien Testament. Bref, à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux dans et pour la prière de chaque jour.
Il s'agit de comprendre le texte « en gros », de façon superficielle et pas de façon approfondie. En effet, il existe deux types de lecture de la Bible.
Le premier type est une lecture non approfondie, intuitive et spirituelle, où on comprend le texte de façon superficielle et non de façon savante.
Le second type de lecture de la Bible est une lecture savante. Il s'agit ici de lire le texte, de l'analyser, de le décortiquer au niveau littéraire, on met tous ses moyens, toute son intelligence pour comprendre le message communiqué par Dieu et ce à l'aide de commentaires bibliques, de l'exégèse, de l'herméneutique, de la théologie etc.
On peut prier donc dans cet ordre : pour soi, ensuite pour sa famille, pour son Eglise locale, et enfin pour le monde.
Enfin, on peut terminer sa prière par la lecture d'un psaume, pour apprendre à faire « mes gammes » dans la prière et d'une page du livre des Proverbes pour apprendre la sagesse de Dieu, la crainte de Dieu et le comportement sain, juste, adéquat et pertinent vis-à-vis du prochain.
D'un point de vue théologique, la prière est une cause seconde que Dieu inclut dans son plan qui est cause première.
« La vie est une prière. » « Priez sans cesse. » (1 Th 5.17 et 1 Tm 2.1-2)
Voici la partie finale d'une prédication d'Alain Nisus sur Rm 8 qui m'inspire beaucoup et que je pratique avec bonheur :
« La vie selon l'Esprit
[…]
Chaque chrétien est le temple du Saint-Esprit et il est appelé à vivre par l'Esprit, à se laisser conduire et inspirer par lui mais alors comment entretenir cette façon de vivre, comment entretenir sa relation avec Dieu ?
D'abord par la méditation de l'Écriture. Il y a cet exercice à faire, quotidiennement si on peut, c'est une discipline en tout cas, de mettre un temps régulier à part pour se recueillir, pour faire silence en soi, en son cœur, demander à Dieu de faire taire en nous le tumulte de la journée, afin de pouvoir écouter sa voix. On lit ensuite un texte biblique, peut-être à l'aide d'un guide de lecture par exemple.
Il y a différents temps de lecture, différentes façons de lire la Bible.
Il y a la lecture savante, la lecture approfondie, rigoureuse du texte, où l'on essaie de dégager le sens précis d'un texte. Pour le faire, il faut utiliser toutes les ressources et les instruments à notre disposition.
Mais il y a aussi une lecture plus immédiate du texte. Dans cette approche du texte, on ne comprend pas forcément tout mais il y a telle ou telle parole qui nous touche, qui nous marque, même si elle est extraite du contexte. Dans la méditation, dans cette lecture plus immédiate, on reçoit le texte, on le laisse faire écho en nous, on le fait résonner en nous et à l'aide de ce texte on fait un travail sur soi c'est à dire qu'on se fait visiter par ce texte, on fait ce texte visiter notre vie. On n'essaie pas de scruter le texte comme dans une étude savante, mais on se scrute soi à la lumière de ce texte. Si vous voulez, dans cette approche, c'est la lecture actuelle du texte qui importe : que me dit-il, quelle application puis-je en faire ? Comment s'applique-t-il à ma situation, à mon vécu ? Que me dit Dieu par ce texte sur moi, sur ma vie ? Cette approche du texte est légitime à deux conditions : qu'elle soit complétée par une approche plus savante du texte et deuxièmement qu'on ne confonde pas le sens d'un texte et l'application d'un texte. Que veut m'enseigner le Seigneur sur ma vie de foi, que m'inspire ce texte, comment m'interpelle-t-il, m'encourage t-il, m'exhorte-t-il, me reprend-t-il ? Tout cela fait partie de l'application. Dans sa méditation du texte, on ne comprend peut-être pas toutes ses nuances mais on le comprend « en gros » ou peut-être que tel ou tel verset voire tel mot peut me parler, me toucher. Cette approche du texte pourvu qu'elle ne soit pas la seule, pourvu qu'elle soit aussi régulièrement complétée par une lecture plus savante peut être bénéfique mais ce qui est le plus important, c'est que notre étude du texte, qu'elle soit savante ou immédiate, puisse alimenter notre vie de prière et c'est là la deuxième chose à dire pour cultiver sa vie dans l'Esprit : elle passe par une vie de prière.
Après avoir reçu un texte dans son moment de recueillement, on peut en faire un tremplin pour notre prière c'est-à-dire qu'on prie avec le texte qu'on a reçu, on prie en fonction des échos que ce texte a eu en nous. On présente alors au Seigneur son cœur dans la transparence, dans l'intimité. Ensuite, dans un deuxième temps de prière, on peut présenter sa journée à Dieu, faire le bilan, revivre peut-être la journée avec ses moments forts, avec nos attitudes, nos faiblesses et laisser la lumière de Dieu visiter cette journée afin qu'il nous pardonne, nous encourage, nous console, nous reprenne là où nous avons besoin de l'être. Si c'est le matin, on présente la journée au Seigneur, les rendez-vous importants, les moments forts ou difficiles qui doivent se présenter ou peut-être aussi dans sa banalité quotidienne. Dans un troisième temps, sa prière peut se faire intercession. On présente au Seigneur ses besoins spécifiques, ses besoins propres, ceux de sa famille, de son Église, du monde.
Je crois que là est le secret d'une vie spirituelle qui vise la croissance. Il y a une discipline, un effort à faire pour cultiver sa vie spirituelle et cela dépend de la relation, du temps passé avec Dieu.
Toujours pour cultiver sa vie spirituelle il y a la vie communautaire, la vie d'Église. On se rappelle que Dieu veut que l'Église existe, il prend plaisir aux rassemblements de ses enfants, cela réjouit son cœur de Père. L'Église fait partie intégrante du plan de Dieu. Nous sommes tellement individualistes que nous avons tendance à l'oublier mais c'est une vérité biblique : Dieu veut l'Église. Jésus meurt non seulement pour nous laver de nos péchés mais aussi pour que l'Église puisse exister. Mépriser l'Église c'est mépriser la mort du Christ. Dieu veut donc l'existence de l'Église mais la vie d'Église entretient aussi notre foi. Si l'on veut que le morceau de bois continue à brûler, il faut le laisser avec les autres bouts de bois, chacun s'entraide, s'encourage mais un bout de bois qu'on retirerait du feu et qu'on isolerait brûlerait quelque temps mais en restant avec les autres braises on continue à brûler.
Amen. »
Bible, archéologie et humanités numériques par Antony PERROT professeur d'hébreu et d'Ancien Testament à la FLTE
dimanche 28 juillet 2024
VIDEOS du CNEF et autres : Christophe PAYA, Jacques BLANDENIER et Etienne LHERMENAULT
Interview Étienne Lhermenault :
Enseignements du Doyen honoraire de la FLTE : Jacques BUCHHOLD
Des femmes pasteurs ? (Jacques Buchhold) - Dimanche 14 Mars 2021 :
Le retour de Jésus-Christ
1 . Un retour personnel
Jn 14.3 :
je reviendrai et je vous prendrai avec moi
2 . Un retour visible
Mt 24.30 :
C’est alors que le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel. Alors tous les peuples de la terre se lamenteront, et ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire.
Ac 1.11 :
Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, en redescendra un jour de la même manière que vous l’avez vu y monter.
3 . Un retour soudain
Mt 24.44, parallèle avec Lc 12.40 :
tenez-vous prêts, car c’est à un moment que vous n’auriez pas imaginé que le Fils de l’homme viendra.
2 P 3.10 :
Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur.
4 . Un retour triomphal
Mt 16.27 :
Le Fils de l’homme viendra dans la gloire de son Père, avec ses anges
Mt 24.30 :
et ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire.
Mt 25.31 :
Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous ses anges, il prendra place sur son trône glorieux.
Mc 13.26 :
Alors on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées avec beaucoup de puissance et de gloire
Mc 14.62 :
vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire avec les nuées du ciel
Lc 21.27 :
Alors on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées avec beaucoup de puissance et de gloire
Plan détaillé de mon livre d'introduction à la théologie protestante évangélique classique/traditionnelle
Chapitre 1 . Définitions et délimitations
§ 1 . Qu'est-ce que la théologie ?
§ 2 . Définition et contenu de la foi chrétienne protestante évangélique
§ 3 . Panorama académique des différentes matières de la théologie évangélique
Chapitre 2 . Courte doctrine protestante évangélique
§ 1 . La doctrine de Dieu
A . Considérations générales
B . Considérations spéciales
§ 2 . La doctrine du Christ
§ 3 . La doctrine du Saint-Esprit
§ 4 . La doctrine de l'univers
§ 5 . La doctrine de l'Écriture sainte
§ 6 . La doctrine des anges
§ 7 . La doctrine des démons
§ 8 . La doctrine de l'être humain
§ 9 . La doctrine du mal
§ 10 . La doctrine du salut
§ 11 . La doctrine de l'Église
§ 12 . La doctrine de la fin
Chapitre 3 . La prière, le pardon, la souffrance et la grâce divine
§ 1 . La prière
§ 2 . Le pardon
§ 3 . La souffrance
§ 4 . La grâce divine
1 . La grâce générale
2 . La grâce spéciale
Chapitre 4 . Etude biblique sur Jean chapitre 4 versets 43 à 54
§ 1 . Le texte biblique, BDS 2015
§ 2 . L'observation du texte
1 . Où ?
2 . Quand ?
3 . Qui ?
4 . Quoi ?
§ 3 . La fréquence des thèmes apparaissant dans le texte
§ 4 . La définition du miracle
1 . La définition du miracle par Jérôme Chambron
2 . La définition du miracle par Nelly Chambron
3 . La définition du miracle par Pierre Chambron
4 . La définition du miracle par le dictionnaire Le Robert Micro de 1998
5 . La définition du miracle par Wikipédia
6 . La définition du miracle par Wayne Grudem
§ 5 . Les miracles dans la Bible
A . Les miracles dans l'AT
B . Les miracles dans le NT
1 . Les miracles dans les évangiles
2 . Les miracles dans le reste du NT
a . Les miracles dans le livre des Actes
b . Le don de faire des miracles dans les épîtres
C . Les miracles en général
1 . Les autres miracles bibliques
2 . Les miracles ne venant pas de Dieu
3 . La réaction face aux miracles
§ 6 . Questions
§ 7 . Remarques finales
Chapitre 5 . L'homme et la femme, le ministère de la femme dans l'Église, la sexualité, le mariage et le célibat
§ 1 . L'homme et la femme
§ 2 . L'exercice des dons de la femme dans l'Église
§ 3 . La sexualité, le mariage et le célibat
Chapitre 6 . Etude sur l'hyperbole biblique
§ 1 . L'hyperbole
§ 2 . Les valeurs quantitatives approximatives dans la Bible et les hyperboles quantitatives
Chapitre 7 . Le procès de Paul dans le livre des Actes
§ 1 . Le chapitre 23 ou la première instance
§ 2 . Le chapitre 24 ou la deuxième instance
§ 3 . Chapitre 25.13 s. ou la troisième instance
§ 4 . Chapitre 25.21 ou la quatrième instance
§ 5 . Suite et fin
Chapitre 8 . Exemple de dissertation théologique
§ 1 . Le magistère hiérarchique
1 . Le fondement du magistère hiérarchique
2 . La critique du magistère hiérarchique
§ 2 . Le magistère doctrinal
1 . La valeur du magistère doctrinal
2 . La critique du magistère doctrinal
Chapitre 9 . Les hérésies christologiques et théologiques
§ 1 . Le modalisme ou monarchianisme modaliste ou sabellianisme
§ 2 . L'arianisme
§ 3 . L'adoptianisme
§ 4 . Le subordinatianisme
Chapitre 10 . Le Christ dans les confessions de foi ecclésiales
1 . Faculté libre de théologie évangélique
2 . Institut biblique de Nogent
3 . Institut biblique de Genève
4 . Institut biblique belge
5 . Conseil national des évangéliques de France
6 . Fédération des évangéliques de France (n'existe plus)
7 . Réseau fédération des évangéliques de France
8 . Assemblées de Dieu
9 . Association des Églises évangéliques baptistes de langue française
10 . Fédération des Églises évangéliques baptistes de France
11 . Alliance baptiste européenne
12 . Union des Églises évangéliques libres
13 . Association des Églises évangéliques mennonites de France
Chapitre 11 . Sotériologie : le chrétien peut-il perdre son salut? Peut-on déchoir de la grâce ? L'amissibilité ou l'inamissibilité de la grâce
Introduction
Section 1 . La souveraineté divine
§ 1 . La souveraineté divine en général
§ 2 . La souveraineté divine et la volonté humaine
Section 2 . La corruption humaine
Section 3 . L'élection et la prédestination
§ 1 . L'exposé des doctrines de l'élection et de la prédestination
§ 2 . La critique des doctrines de l'élection et de la prédestination
Section 4 . L'expiation limitée
§ 1 . L'exposé de la doctrine de l'expiation limitée
§ 2 . La critique de la doctrine de l'expiation limitée
Section 5 . La persévérance finale
§ 1 . L'exposé de la doctrine de la persévérance finale
A . L'exposé
B . Les textes bibliques en cause
§ 2 . La critique de la doctrine de la persévérance finale
A . Les arguments de la critique de la doctrine de la persévérance finale
1 . Les arguments
2 . L'examen des textes bibliques en cause
B . L'argument du livre de vie
1 . Remarques sur Exode 32.33
a . Le livre en tant que livre de vie
b . Le livre en tant que livre différent du livre de vie
c . Conclusion
2 . Remarque sur Psaume 69.29
C . L'argument du blasphème contre le Saint-Esprit de Mt 12.22-32
Section 6 . Comment savoir si on est élu ?
Chapitre 12 . Le combat de la foi, vivre chrétiennement au quotidien
§ 1 . Le combat de la foi puise sa source en Dieu
§ 2 . Le combat de la foi s'oppose à Satan et à ses démons
Chapitre 13 . Partages, méditations, commentaires et prédications
§ 1 . Prédication basée sur des textes bibliques
§ 2 . Partages basés sur des textes bibliques
1 . Premier partage biblique
2 . Deuxième partage biblique
3 . Troisième partage biblique
§ 3 . Commentaire priant de la Bible
1 . Gn 1 à 2.3 : La création de l'univers
2 . Gn 2.4 à 2.25 : L'histoire des débuts de l'humanité, l'alliance d'Éden
§ 4 . Partage sur un thème : la générosité de Dieu
§ 5 . Partage plurithématique : la justice, la grâce et la prière
Chapitre 14 . Question éthique : la masturbation
Chapitre 15 . Témoignage de baptême
Chapitre 16 . Le retour de Jésus-Christ
1 . Un retour personnel
2 . Un retour visible
3 . Un retour soudain
4 . Un retour triomphal
Chapitre 17 : Encouragements et consolations
Chapitre 18 . Une réflexion théologique sur l'art
Philosophie : le Cratyle
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cratyle_(Platon) https://fr.wikipedia.org/wiki/Cratyle
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Chez les catholiques : 1 - J'aime La messe et sa liturgie : "la liturgie des deux tables" : liturgie de la Parole liturgie de ...
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La prière s'adresse au Père, par le Fils et avec le secours du Saint-Esprit. Prier le Saint-Esprit est théologiquement correct car l...
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Une courte vidéo de Pierre-Sauvann CHAUNY dans laquelle il recommande, entre autres, la lecture du catéchisme de Heidelberg ou CDH : https:/...